4 décembre 2008
Chair toi
Si je pouvais traverser la vie,
Juste ma main dans la tienne,
Peu importe le paradis,
Il ne vaudrait pas la peine.
Je ne te connais pas,
Et j'ignore ton adresse,
J'aimerais tout savoir de toi,
Et céder à tes caresses.
En attendant tu n'es pas là,
Tu me laisse dans l'arène,
Et si la lionne saute sur moi,
J'ai pris goût à la scène.
Victime sanglante d'un amour,
Le cœur en moi éclaté,
Vilaine grimace au lever du jour,
La haine s'y était infiltrée.
On a pansé mes blessures,
Empli mes veines de chaleur,
Cette présence enfin qui rassure,
A aussi ravivé mes peurs.
A nouveau dans la solitude,
Je retrouve la peur de ses mots,
Les bandages ont la vie rude,
Mais je garde le grillage clôt.
Publicité
Commentaires