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Gaya sur sa lune
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5 septembre 2008

Vacances forcées : Epilogue

Le lendemain, le procès a eu lieu, et bien qu’encore un peu faible, j’y étais présente et j’y ai témoigné.

            Les deux frères, grâce à plusieurs éléments nouveau de la police apportés en vérité par un anonyme, dont des photos d’un meurtre sur un jeune homme roux, sous les yeux d’un autre petit garçon pleurant furent mis en examen. Cette photo était très compromettante pour les deux Eiserman. Tous deux en eurent pour plus de vingt ans fermes.

            J’ai mis tout de même quelques semaines à me rétablir complètement de ma fatigue, mais je m’en suis très bien tirée et j’ai repris ma taille normale.

            Je n’ai plus jamais revu la voiture blanche qui m’avait suivi une semaine et demie auparavant. Avec ma moto, en revanche, et quelques tuyaux dont je ne citerais pas les sources, j’ai retrouvé la maison où j’avais passé mon congé forcé. Elle était vide de ses habitants, mais pas de ses meubles ; c’est ce que j’ai pu remarquer en y pénétrant par effraction. Désormais, j’y passais deux fois par jour, en allant et revenant de la maison blanche, où j’avais repris ma place, non sans espoir de retrouver mes kidnappeurs sauveurs.

            Je n’ai rien dit aux journalistes, ni à la police de l’endroit où j’avais été détenue et personne n’a jamais rien su de cette histoire.

            Un jour, totalement par hasard, car je ne comptais pas m’arrêter, alors que je retournais chez moi après une longue journée à l’imprimerie, j’ai revu l’ours. Je n’ai pas eu le réflexe de ralentir, tant cela m’a surprise. Il ne m’a pas reconnue, avec mon casque sur la tête et ma nouvelle bécane, car en une semaine et demie, l’ancienne avait eu le temps de disparaître. En même temps, ça n’était pas trop cher payé pour avoir la vie sauve. Quand à lui, il conduisait une petite voiture grise.

            Quand je suis revenue le lendemain, il y avait mon cher propriétaire de la maison vide. Il ne le serait par ailleurs sûrement bientôt plus, car une horrible affiche « A VENDRE » en ornait le mur.

            Mon cœur n’a fait qu’un bond en le voyant, bien que j’espérais secrètement qu’il serait là. Il m’avait manqué en vérité. Ma vie me semblait bien vide sans lui. Ses manières maladroites, son visage triste avec sa crinière de feu, sa voix amusante, ses « bonnes nuits » murmurés dans l’encadrement de la porte de la chambre et sa présence ; tout ça me manquait. Je l’aimais. Voilà six mois que je l’avais quitté pour retrouver cette vie monotone qu’était la mienne, six mois que j’avais passé à espérer le revoir. Six mois d’absence enfin pour comprendre que je l’aimais.

            Il s’apprêtais à monter en voiture. Allais-je le reperdre à jamais, cette fois ci ? Je devais tenter ma chance…

Fin

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Commentaires
G
Mais non tu en fais pas trop, vas y, continue de faire mousser, ça fait du bien ^^
J
jsui fan j ai bocoup aimée ya rien a dire jsui fan lol (jen fais tro la?) lol
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